lundi 2 avril 2012

Bilan Raid Grand Erg 2012

Mécanique :
Un disque d'embrayage de Nissan patrol Y61
Une fourchette d'embrayage de land rover Defender 110 Tdi de 1991
Une électrovanne de gasoil de defender (plus imprégnée de sables et autres poussières que mal en point)

Fluide :
Deux durites de radiateur et une de turbo de land rover
15 Litres de liquide de refroidissement

Equipements :
2 bavettes arrières de Nissan patrol arrachées
Une plaque minéralogique cassée de Patrol
2 plaques de désensablage tordues et laissées sur place (à disposition de nos amis)
Une patte de auvent Ironman cassée
Un choc sur le capot du patrol et de nombreuses rayures sur la carrosserie

Consommables :
Un filtre à gasoil de defender
Une courroie d'alternateur de defender

Kilomètres :
3 400 Kilomètres dont 800 de Off road sans assistance et sans appui technique
2 500 photos
8 heures de films
Le plein de souvenirs et d'histoires à raconter



Avec un peu de recul nous avions mis la barre très très haute avec un raid dur et cassant. Je pense à présent que nous sommes prêts pour les "balades marocaines" et l'Europe de l'est.

Si vous avez des questions : emmanuel.parlier@gmail.com.
Bon vent


Départ et traversée

Alors qu'Alain nous a donné des consignes pour le réveil à 6h00, nous décollons après avoir fait le plein (10€ pour 80 litres de gasoil)et  nous descendons aux portes du terminal portuaire. Là, un gardien nous annonce un accès pour 10h00.


Après deux heures d'attente le gardien nous annonce alors un accès pour 11h00. A 11h00 nous entrons dans le port. Douane, gendarmerie, redouane, regendarmerie, et lorsque nous présentons nos véhicules, surprise !!! départ annoncé du bateau pour 17h00 !!! Douane, passage aux rayons X pour Jeff et attente devant le bateau. Nous embarquons, nous prenons nos cabines et départ du bateau à 18h30 !!! Une journée bien longue d'attente.

La traversée se déroule sans embûche et nous débarquons à Marseille à 21h30 et sortons de la gare maritime à 21h45.

Nous décidons alors de faire route. Alain et Yvette s'arrêtent à l'hôtel sur la route mais avec Dominique nous faisons halte entre 3h00 et 6h00 pour dormir et je dépose dominique à 9h00 à Saint-Sulpice de Pommiers où Jeff semble fébrile.

Je reprends la route et je me rends compte que je n'ai plus de Turbo, la durite de retour de gaz n'est plus étanche. Je finis la route seul, sans alternateur (plein d'huile), sans turbo (vitesse max 80km/h) et épuisé et j'arrive à la maison sur les rotules mais avec Jeff et sans casse.

Réparation à Oran : acte 3 et acte final

La pièce ayant été déposée le matin, je passe en coup de vent au garage et je file avec Chakib pour visiter l'ancienne étude de son père Hamida en travaux. Nous déjeunons au restaurant d'un mechaoui local excellent. Un appel survient pour le préciser que le Def est réparé !!!

Nous filons alors le récupérer, et voir l'ampleur de la facture ! au final 170€ pour le tout. Je rentre avec Jeff, et Yacine nous attend pour une excursion sur la côte nord ouest de l'Oranais.

Un dépaysement total: on dirait la Corse, vert et montagneux. Je pense que le trajet a été beau parce que j'étais aussi tranquillisé.

Retour à 21h00 pour une pizza d'un mètre de diamètre et un coucher pour 23h30. Demain c'est le départ et nous avons un réveil prévu à 6h00.

Réparation à Oran : acte 2

Après avoir conduit Rozenn à l'aéroport, nous filons chercher un concessionnaire Land Rover. Nous faisons choux blanc. Il n'y en a un qu'à Alger.

Nous retournons au garage nous mettre d'accord. Le garagiste me dit que la pompe est réparée mais que cela ne vient pas d'elle, mais sans doute l'embrayage lui-même. Nous lui indiquons de démonter pour identifier la panne.

Pendant ce temps nous cherchons des solutions et vers 11h00 Mustapha me dépose au garage pour suivre le démontage. Celui-ci est lent et méticuleux et le garagiste travaille très bien et méthodiquement.








C'est la fourchette ...


La pièce est alors "par miracle" achetée à Alger où un ami de Chakib fait comme par hasard le trajet ce jour. Le coût 94€ ! mais il reste encore la main d'oeuvre.

Le démontage s'arrête vers 14h00 et nous attendons la pièce.

Nous nous laissons alors "driver" dans Oran et nous visitons les installations de Chakib. Nous décidons ensuite, avec la voiture louée par Alain (une Logan mais qui roule ... elle), de retourner à Port aux Poules, lieu chargé de mon histoire personnelle et de ma première rencontre avec les eaux cristallines de la Méditerranée. Le trajet est long et nous subissons à un embouteillage monstre !!!

Notre retour se fait vers 18h00 et nous devons aller chercher la pièce le soir chez l'ami de Chakib.

Ceci fut fait vers 21h00 et nous en profitons pour nous arrêter au vidéo club acheter des DVDs à 1,5€ avec le paiement des frais de droit d'auteur ! Hallucinant !

La nuit sera longue et reposante et dès le matin, Chakib va déposer la pièce. Je reste dormir ... un peu.

Réparation à Oran : acte 1

Alors que j'ai dormi 2 heures nous allons rencontrer un garagiste à Oran pour la réparation du Defender.
Etape 1 : trouver la panne
Etape 2 : trouver les pièces
Etape 3 : réparer

Nous allons, sur les conseils de nos amis oranais, rencontrer un garagiste compétent.

Alors que nous tentons de trouver une organisation optimale un profil se dessine. Le garagiste nous propose de refaire la pompe secondaire (récepteur d'embrayage) pour vérifier son bon fonctionnement.
Le def lui est alors apporté par Alain stressé qui roule en troisième avec moi derrière avec une sangle raccourcie pour la densité de  circulation et peu de frein !!! j'ai eu beau freiner au maximum, il accélérait toujours tétanisé sur son volant ! Expérience à ne pas refaire. J'en suis ressorti philosophe par obligation.

La suite demain.

Nous profitons alors de l'après midi pour visiter Oran avec Rozenn, Dominique et Alain. Le théatre et le quartier que j'avais fréquentés en famille 26 ans plus tôt. Nous retrouvons les rues et les appartements de l'Abbé Beringuer. Rozenn en profite pour acheter des dattes pour ses parents.


Ensuite, une soirée chez Aïcha où la nourriture est très agréable. Yacine m'emmène chercher du poulet braisé et du poulet rôti dans une gargotte.

Une nuit très agréable ensuite mais déjà demain matin Rozenn s'envole ...

Ain Sefra - Nowhere - Sibi Ben Abbès - Oran

Alors que nous devions aller sur la tombe d'Isabelle Eberhardt en arrivant, nous avons pris le parti de le faire le lendemain matin. Un destin hors du commun qui mérite qu'on s'y intéresse.

La seule stèle dans le cimétière 108 ans après son inhumation



Obiwan Kenobi et ses Jedis

L'oasis ...

Nous prenons alors la route pour Oran où nous devrions arriver après avoir fait halte à Tlemcen. 
Mais ...

A quatre heures de route d'Oran je me gare sur le bas côté et je fais signe que je n'ai plus d'embrayage. Je tente de trouver la panne mais cela vient du circuit d'embrayage. La pompe hydraulique primaire (émetteur), la secondaire (récepteur), la fourchette ??? Impossible de réparer sur place.

Nous croisons la douane et la gendarmerie et nous prenons le parti de remorquer Jeff jusqu'à un garage. Il pleut comme en novembre à Brest !!! Décidément tout se ligue contre nous.

Le garagiste démonte la pompe primaire, tout est ok. Alors que le temps passe, nous décidons de remorquer Jeff ... enfin de le transporter jusque Oran où un garagiste pourra réparer.

Mustapha arrive complètement par hasard à trouver un transporteur ... de bétails et fruits pour faire le voyage jusque Oran. Un tarif négocié nous permettrait de faire le trajet pour 200 €.

Lorsque le camion, enfin la bétaillère, arrive, les bras m'en tombent. Une bétaillère "chinoise" et je ne suis même pas sûr que Jeff passe sur le plateau.

Pour le monter, un terre-plein est rejoint et c'est avec douceur et peur que je descends Jeff sur ce plateau. Je n'en mène pas large ... Le def est sanglé sur la bétaillère chinoise. Je confie alors l'avenir de mon véhicule à des inconnus pour près de 6 heures de route dont la traversée des montagnes de Tlemcen.

Alors que nous prenons la route pour 18h00 la nuit tombe et le pire arrive avec un brouillard à couper au couteau dans les montages aux routes sinueuses aux environs de Tlemcen.

Un peu avant nous sommes contrôlés à un poste de contrôle et le verdict est sans appel; nous n'avons pas le droit de faire de transport. Mais comme le gendarme est de Béchar, les discussions nous permettent de poursuivre. Le chauffeur nous indique alors que pour ne pas être contrôlé à nouveau nous prendrons l'autoroute ...

Alors que la route est belle que l'autoroute nous indique des kilomètres qui descendent, c'est dans les montées que la bétaillère chinoise montre des signes de faiblesse ! Une fumée noire et malodorante s'échappe du pont du camion !!! Quelques kilomètres plus tard, c'est à 10 km/h que nous avançons à moitié sur la bande d'arrêt d'urgence.

Mais quelques centaines de mètres plus loin, nous nous arrêtons définitivement. Alain refuse de remorquer la bétaillère et le Jeff qui doivent peser près de 4Tonnes et vers 1h00 du matin alors que nous sommes à 120 km d'Oran Mustapha remorque le " remorqueur" et Jeff jusque la prochaine sortie d'autoroute. 

Une ville restera à jamais dans ma mémoire : Sidi Bel Abbès !

Après avoir tourné dans la ville endormie nous nous arrêtons devant la caserne de gendarmerie. Le camion est H.S., Jeff est sur le plateau et tout autant H.S.Il n'y a aucune possibilité  de rentrer sur Oran. Nous croisons un policier de repos qui tente de joindre un garagiste, un vrai, pour nous transporter jusqu'à notre destination finale.

Comme celui-ci ne vient pas nous restons dormir dans les voitures. Alain et Yvette dans le Patrol, Rozenn, Dominique, Mustapha et Hamrane dans le Hilux et moi dans la benne du Def sur la bétaillère. 

A 4h00 du matin le garagiste arrive et nous propose un prix déraisonnable pour l'Algérie mais que nous ne pouvons refuser.

Nous entreprenons alors la remontée jusque Oran. Rozenn et moi rejoignons notre lit à 7h00 du matin après une nuit éprouvante ... et la journée n'est pas finie ..

Taghit - Ain Sefra

Alors que la nuit a été courte, nous sommes sur le départ et nous profitons de notre passage pour aller dans la chapelle du Père de Foucault de bon matin. Le petit déjeuner a été frugal mais salutaire.

Un site propice au recueillement.

Ensuite notre voyage nous amène a Taghit, une oasis dont l'image trône sur le PC d'alain depuis près de deux ans. Une halte pour le déjeuner au "café de la paix".



Les vieux villages au sein de l'oasis  de Beni Abbès

La dune de Taghit l'enchanteresse

Jeff devant l'oasis de Taghit


Notre destination du soir Ain Sefra ... mais alors que nous avions fait toute une journée de route épuisante ... nous faisons le plein sur la route de Béchar ... mauvais gasoil ... Jeff fume blanc et n'a pas de puissance ... Je pense à ce moment là que le moteur est dans le sac ... mais une fois à Ain Sefra, je pars avec un mécano du coin  de la famille de Mustapha vidanger le réservoir ... un peu de casse, l'électrovanne à carburant n'a pas résisté.


Une fois la vidange faite, Jeff ne redémarre pas. Un by-pass est posé sur le Def et je dois à présent caler pour éteindre Jeff. "Ca va le faire."

Je rentre vers 22h00. Tout le monde m'attend avant de manger. L'attente a dû être longue. Je sens le gasoil et le poulet est vite avalé. J'attends de voir la chambre. No Comment sur les hôtels publics algériens.

Radiateur et départ ! Timimoun - Beni-Abbès

Alors que le soleil s'est levé sur une journée fade, nous entamons les tests sur le Patrol et le remontage du radiateur de Jeff. Tout est ok et il est 11h00 (alors que nous pensions prendre la route le matin) mais c'est encore après le dernier couscous de la femme de Mustapha que nous reprenons notre périple vers 15h00. Ne pouvant faire beaucoup de route ce jour nous prenons le parti de dormir à Béni Abbès.

C'est une petite station avec une grande dune qui permet le ski sur sable. Notre chambre est pitoyable, et nous partons déjeuner  chez un gargotier un poulet - frites ! Rozenn me déconseille le yaourt en dessert car il n'a pas du connaître la chaîne du froid.

Notre nuit est parsemée de bruits et nous faisons partir les blattes de notre chambre avant d'avant d'aller nous coucher ...



Rozenn se repose dans cette traversée longue longue longue

Radiateur et remontage

A notre retour, bonne surprise, la boîte de vitesse est remontée. Le Nissan doit être opérationnel demain matin. Mais en attendant, Jeff reste démonté et son radiateur maintenant nettoyé doit être aussi remonté demain matin.
Alors que nous journées sont longues, nous profitons de ces moments pour siester en attendant attendant, attendant ...

Mais comme par hasard, l'anniversaire de la femme de Mustapha tombe ce soir là.  Nous partageons avec eux en tenues traditionnelles le "gâteau" au chocolat!





jeudi 22 mars 2012

Il souffle comme un vent ... de sable

Alors que notre résidence forcée à Timimoun perdure pour cause d'embrayage à changer ... les 350 Kilos de boîtes multiples monobloc étant très difficiles à remonter sans cric ou treuil hydraulique. Nous avons loué deux pick up Toyota (hilux crewcab) pour la visite des environs de Timimoun.
Cette location inclue chauffeur et guide pour la journée, mais le programme n'a pas fini d'être perturbé.
Durant ce laps de temps le radiateur du land doit être récupéré et la boîte de vitesse avec l'assistance d'un cric hydraulique provenant de l'hôpital de Timimoun remontée ... enfin c'est le programme.

Alors que nous sortons de Timimoun par le goudron, le ciel s'annonce menaçant ... très menaçant, mais le temps reste relativement chaud. Au programme un Ksar (mot à l'origine d'Alcazar) soit une ville fortifiée. Avec la visite d'une grotte "climatique".


Afin d'obtenir un panorama "cliché" d'un ksar nous empruntons une piste rocailleuse de très mauvaise qualité  ... Rozenn en est toute chamboulée et Papa ivre du fait des suspensions trop molles "Les suspensions elles sont trop molles pour moi" (ref Les Bronzés).


Dominique dans les grottes avec sa frontale à la main.

Vue depuis un Ksar.

Après cette visite de la ville fortifiée abandonnée en 2003 suite à une tempête, nous sommes descendus dans la palmeraie où nous avons découvert les peignes d'irrigation ancestraux pour le partage des eaux.

Partage des eaux d'irrigation

Une vasière en plein désert avec des cousins d'hydrobies (pour les initiés).

Route reliant les villages avec le ciel menaçant.

Alors que nous sommes sensés rejoindre un village de potiers, la tempête saharienne se lève. Le vent devient violent et alors que nous sommes à chercher un coin pour le déjeuner, nous avalons notre maigre repas et notre langue ressemble à du papier de verre. Même la boîte de foie gras de canard offerte par notre hôte à un gout croquant sous la dent ...

Les vents de sable

Un Ksar en ardoise

Notre programme est alors écourté et nous rejoignons Timimoun pour ... une sieste et la prise de nouvelle de la boîte de vitesse. Hourra !!! Elle est remontée et les finitions doivent prendre fin dans la soirée ... enfin c'est ce qu'on nous dit.

En passant par le garage Rozenn et moi confirmons la bonne marche du remontage encore loin d'être terminé et nonchalamment posé contre un des murs de l'enceinte, nous découvrons le radiateur de  Jeff propre mais bien seul loin de lui.

Le départ pour Oran initialement prévu pour demain (le 23) à 8h00 est alors remis à un horaire ou une date ultérieure ...

"Ici demain n'existe pas ..."

Alors que la nuit tombe sur Timimoun, la richesse du ciel tombe à la bretonne (grosses gouttes mouillées) sur le sol sableux de Timimoun.

La suite demain Inch'Allah !

mercredi 21 mars 2012

Timimoun / garage

Après une nuit de sommeil bien méritée, les pièces du patrol étant arrivées dans la nuit par le car de 3h30, nous avons fait un saut au garage pour préparer Jeff pour son nettoyage de radiateur (celui-ci étant encrassé, le moteur chauffait "un peu" dans les dunes). La boite de vitesse du Patrol était pour alors toujours en instance d'être 'tombée'.
Après la visite du musée de Timimoun, nous sommes partis arpenter les rues du vieux marché où Dominique a découvert pour la première fois les étales des bouchers du coin ... no comment.

Notre salle à manger

Vue du toit du musée de Timimoun

Les restaurants locaux


Ensuite nous sommes repartis déjeuner avant de faire une sieste. Vers 14h00 avant la sieste, la boite de vitesse n'était toujours pas démontée ...

Sortie du Grand Erg en remorque

Alors que nous quittions le sable sauvage des dunes de la partie sud du grand erg et que nous cherchions un petit coin tranquille pour le bivouac de la mi-journée, Alain et Dominique se sont arrêtés pour nous indiquer un problème de surchauffe. En repassant en 2 roues  motrices sur les pistes dont la qualité s'améliorait à mesure que nous nous approchions de Timimoun, un problème de puissance s'est fait ressentir.
En effet, alors que le moteur montait dans les tours, les roues n'étaient plus entraînées. Une odeur tenace de disque d'embrayage embaumait alors les ruelles chaudes d'une petite cité perdue (un petit village). Nous avons alors décidé d'appeler Mustapha pour nous indiquer la marche à suivre ... comme proposé nous avons remorqué le patrol sur les 70 Km qui nous séparaient encore de la douche chaude et du grand lit à l'ombre.

Les enfants regardent un Nissan tout neuf remorqué par un vieux Land Rover

Arrivée près du garage à Timimoun


Nous avons alors déposé le Patrol dans une courette fermée d'un garage à l'africaine.
Les disques d'embrayage devaient arriver dans la nuit depuis Ghardaïa ...
Affaire à suivre ...

Traversée du Grand Erg Occidental

Départ pour la traversée avec:
 une matinée sur la piste en goudron sur environ 40km
 puis un peu avant le déjeuner, le début du sable. Suivront 600 Km de hors piste intégral avec franchissement de dunes, traversée d'oueds et de regs venteux.

Sur la piste de goudron.

déjeuner à l'ombre


Le soleil matinal sur un reg

Arrêt à un puit sur le trajet

Les premières descentes de dunes

Plantage intégral

Descente des regs semi montagneux

Réparation de durites de land rover le soir au bivouac

Plein de gasoil en plein ... nulle part

Les cantonniers français à l'oeuvre

Double plantage en haut d'une dune


Dans notre besace environ 600 photos et 5 heures de films